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Photo de Domi Vesco, https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/736x/bf/85/7a/bf857a995cdc46e66f228bda6c8b9d2b.jpg |
Rue de Thorigny
La rue est exiguë, cachée dans le Marais avec des mussés et galeries d’art modernes et des nouveaux magasins haut de gamme à côte des anciens ateliers de peinture. Les murs sont beiges et bruns avec des taches et la rue est pavée. Toutes les façades sont sourdes sauf un atelier avec une façade bleue et des œuvres colorées dans sa vitrine et le seul drapeau français est accroché dans la fenêtre d’une femme coréenne pour repousser des bredouillements racistes, bien qu’il soit inefficace. La rue de Thorigny sait qu’elle peut durer plus longtemps que les habitants actuels.
Il y a les gens qui travaillent ici et puis les gens qui passent. Pour les premiers, soit ils sont obsédés par gagner l’argent soit ils sont nostalgiques pour le temps avant l’embourgeoisement de cette rue. Les derniers sont des touristes qui photographient les vitrines. Ils portent des vêtements à la mode et des chausseurs propres et chers et ils défilent ses sacs des boutiques en route pour leurs repas prochains. Les touristes font des commentaires sur la vitrine colorée avec des voix américaines et de temps en temps une personne demande l’artiste dans l’atelier si l’œuvre est à vendre, mais l’artiste se moque de la question est puis la personne quitte la rue.
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