05 juin, 2016

Kurt Grunder: BLOG 2


L'escalier d'ISP (International School of Paris)
Réflexion balzacienne: l'escalier 

L’escalier y reste comme une échelle fait en pierres, une montagne beige, terne et ennuyeuse à cause du monde qui la gravissent chaque jour de l’année scolaire sans une pause ou jour de vacances. Les élèves, les professeurs, les passants sont les couvreurs qui s’élèvent au toit du lycée, les touristes qui montent la Tour Eiffel, les randonneurs qui n’hésitent jamais à arriver au sommet. Il y aura des instances quand on arrêtera, mais éventuellement continuera ; on ne voudrait pas s’y installer sur une place qui est, par intermittence, entre le but et l’échec. La balustrade, fait en pierres encore, n’oublie pas donner la protection de quelqu’un à l’apogée de tomber ou on a commencé, mais aussi ne donne pas la sécurité quand on a l’opportunité à chuter au départ. Les plantes grimpantes s’accrochent aux pierres, une démonstration du temps qui passe, qui continue comme ce processus. Les élèves au sommet de l’escalier seront diplômés ce soir tandis que les enfants dans l’école maternelle débutent leur ascension, une tâche qui sera difficile avec la douleur, l’épreuve, et le travail qui n’arrêtent jusqu’à l’été, une sieste jusqu’à septembre, et le processus commencera encore un pas après l’autre. L’escalier ne bougera jamais. Le processus ne changera jamais. On le fera toujours tant que le lycée existe, continue et vive. 


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