29 mai, 2016

Kurt Grunder: BLOG I

Quand je suis venu à Paris la première fois, j’y suis resté pour juste un week-end où j’ai vu presque partout de la ville sur un autobus. J’ai pris des photos sans la réalisation que je n’étais pas juste un touriste, mais aussi un vrai américain qui est connu pour des actions touristiques comme ça toujours. La deuxième fois, ça sera différent. Je ne voudrais pas juste y habiter et faire comme un parisien, mais j’ai besoin de le faire aussi. Donc, mes premières impressionnes ne viennent pas de 2012, mais de la dernière semaine et tous que j’ai vu pendant mes premiers jours à Paris.

Une ruelle secrète dans l'onzième arrondissement
Je suis vraiment un étranger à Paris. Je sens le même que Ousmane Socé quand il a écrit que Paris a « une séduction irrésistible » (15) et que c’est « un monde sans limites précises. » (29)  Je l’ai trouvé dans les petites ruelles, les cafés, les parties des arrondissements qui ne sont pas plein des touristes mais des vrais parisiens.

Le Square Jean XXIII derrière de Notre Dame de Paris, quatrième arrondissement

Choses comme ça sont plus attractives pour moi que un endroit où tout le monde prennent des photos. Par exemple, quand je suis allé à Notre Dame, j’ai visité l’église tout seul, mais quand j’ai terminé ma visite je me suis installé dans le Square Jean XXIII sur un banc près de la fontaine de la Vierge. Il n’y avait presque personne, et je m’y suis assis pour plus ou moins de 15 minutes avec « la silence » qui est difficile à trouver à Paris. J’étais seul, mais j’ai sent comme j’étais avec Paris pour 15 minutes.

Un graffiti dans l'onzième arrondissement
En ce moment, je pense que je m’installe dans un état de grâce. Bernard Dadié a écrit, « Je vais voir Paris vivant, celui des hommes, le Paris qui parle, chante, danse, gronde, s’amuse et pense. » (10) Pendant mes premiers jours, je ressens aussi le même. Tandis que les expériences de Socé et Dadié ont changé quand le temps a passé, je ne sais pas si le même arrivera pour moi. Maintenant, mes observations correspondent plus avec la citation de Dadié d’une ville qui est personnifiée, qui vive, qui change avec le passage du temps mais qui reste le même ancré dans son histoire.  Je trouve ça dans les petites ruelles comme j’ai dit, mais aussi dans les graffitis qui sont partout. Un que j’ai trouvé dans le onzième arrondissement dit « Vivre pas survivre ». Pour moi, il sera un but, mais plus encore ma devise pour mon séjour à Paris.

Alors, en général mes premières expériences et impressions de Paris on peut dire sont vraiment romantiques et idéals. Mais oui, je sais que j’aurai des luttes pendant mon séjour ; quand ils arrivent, je les traiterai. Mes buts sont évidents parce que je les partage avec mes camarades de classe (améliorer mon français, apprendre comment Paris marche, avoir de l’expérience professionnelle au pays étranger), mais j’ai aussi un autre but : trouver comment je me fonctionne. Aux Etats-Unis, on est toujours en mouvement avec une tâche à faire, mais ici, c’est complètement l’autre. Comme le graffiti a dit « Vivre pas survivre » je pense que aux Etats-Unis on fait tout pour survivre ; à la France, on fait tout pour vivre. Je voudrais vivre pour trouver comment je marche quand je suis tout seul, quand je suis perdu, ou quand je suis dans un environnement où je ne sais rien. C’est dans ses expériences où on trouve tout, et pendant mon séjour, j’ai envie de vivre et trouver tout.

La vue du sommet de l'Arc de Triomphe, l'avenue des Champs-Élysées directement au centre, huitième arrondissement

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